Paris – Me relancer au Club Med Gym

Publié le par Socrate

Voici plus d’une semaine que je n’ai pas voulu faire le « point d’arrêt » que me propose ce journal. Pourtant, mes préoccupations sont là et mon envie de les décortiquer bien présente. J’ai peur de me réasseoir devant cet ordi et de m’y enfermer. J’ai bien senti que je m’y étais réfugié pendant une semaine complète, lorsque j’ai commencé à ouvrir ce blog. Il y a un équilibre à trouver pour ne pas virer autiste. Mon état d’esprit est bien différent ici, où ce journal est une soupape en comparaison des trois mois précédents où il était bien mon compagnon de voyage.

 

Il y a 8 jours, ce lundi « noir », je suis resté cloîtré dans ce studio, incapable d’en sortir, muré dans mon sombre isolement. C’est d’ailleurs ce jour là que Docteur Bonheur, mon psy m’a rappelé pour prendre RDV, opportunément! Je me suis vu au fond du trou. Aussi le lendemain, pour initier un premier geste, je suis allé m’inscrire au Club Med Gym, me conformant à une de mes deux bonnes « résolutions » prises dans les dernières semaines du voyage en novembre, faire du sport et étudier l’Anglais. Je garde en tête que ces deux « matières » ont été le cauchemar de mes études et qu’il s’agit peut-être d’une façon de revenir à cette époque . Non seulement, je les ai détesté, obligé de les subir chaque semaine jusqu’à 22 ans, mais j’étais angoissé d’y aller !!! Ma nullité en Anglais ne devait pas être compatible avec la haute estime de moi-même et le vieux complexe que j’entretenais depuis longtemps sur mon corps bloquait tout appétit de sport.  Faudrait-il voir d’ailleurs dans ce blocage psychique au Sport un parallèle avec mon blocage sexuel et mon incapacité à me lancer comme gay ? Sacré blocage de plus de 20 ans. Ce désir de rattraper ces deux faiblesses de jeunesse, l’anglais et mon corps, doit trouver son origine dans un appétit de revivre une forme de jeunesse.

 

Bref, je me débloque assurément et me voici depuis une semaine un assidu pratiquant du Fitness. Je me suis donc donné un « objectif » d’activité quotidien avec les deux à trois heures de suée que je passe au Club Med. Je suis content de sentir mes premières courbatures, de palper les tous premiers raffermissements musculaires, rêvant déjà de trouver enfin un ventre plat. Arriverai je à faire fondre cette petite ceinture de graisse qui persiste encore malgré mes efforts de régime.

 

Et chaque matin, de me peser et de scrupuleusement noter mon taux de graisse pour en voir la diminution, fruit espéré de mes heures de cours et de cardio-training. Je démarre à 20.0%. Je voudrais déjà être à 17%, voir si j’ai assez fondu. Je me donne quelques semaines pour commencer à noter des progrès significatifs et renforcer ma motivation qui risque de chuter par ennui.  

 

Publié dans Journal "Quotidien"

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